Eric Zemmour condamné définitivement pour ses propos lors de la « Convention de la droite » en 2019
Le 28 septembre 2019, Eric Zemmour tenait des propos d’un racisme virulent lors de la « Convention de la droite » organisée par les « réseaux » de Marion Maréchal Le Pen. Avec d’autres associations, nous obtenions sa condamnation devant le tribunal judiciaire de Paris le 25 septembre 2020 pour injure publique à caractère raciste et provocation à la haine raciale pour les propos que vous retrouverez reproduits en fin de communiqué.
Le 8 septembre 2021, la Cour d’appel de Paris, dans un jugement incompréhensible sur le plan du droit, relaxait le polémiste d’extrême-droite. Le 21 février 2023, la Cour de cassation décidait de casser l’arrêt de la Cour d’appel. Eric Zemmour était rejugé le 18 janvier devant une Cour d’appel de Paris autrement composée et, ce 22 février, définitivement condamné pour ses propos d’une rare virulence.
Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, «les propos d’Eric Zemmour constituaient des appels publics aux ratonnades. Au-delà de la lâcheté d’un homme qui appelait les jeunes Français – dans son esprit les Blancs – à entrer dans une guerre ethnique à l’endroit des jeunes noirs et Arabes, il faut prendre la mesure de l’effet déflagrateur de ces paroles profondément racistes dont le but et l’effet sont de mettre en danger des personnes contre lesquelles on cherche à déchaîner la haine et d’affaiblir le lien social. »
Propos tenus par Eric Zemmour lors de la « Convention de la droite » et pour lesquels il a été renvoyé devant les tribunaux :
« Ce que nos progressistes ne parviennent pas à comprendre, c’est que l’avenir n’est pas régi par des courbes économiques mais par des courbes démographiques. Celles-ci sont implacables. L’Afrique, qui était une terre vide de 100 millions d’habitants en 1900, sera une terre pleine à ras bord de 2 milliards et plus en 2050. L’Europe, qui était alors une terre pleine de 400 millions d’habitants, quatre fois plus, n’est montée qu’à 500 millions. Un pour quatre, le rapport s’est exactement inversé. A l’époque, le dynamisme démographique de notre continent, a permis aux blancs de coloniser le monde. Ils ont exterminé les Indiens et les aborigènes, asservi les africains. Aujourd’hui, nous vivons une inversion démographique qui entraîne une inversion des courants migratoires, qui entraîne une inversion de la colonisation. Je vous laisse deviner qui seront leurs Indiens et leurs esclaves. C’est vous »
« La question qui se pose donc à nous est la suivante : les jeunes Français vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ? Si oui, ils méritent leur colonisation. Si non, ils devront se battre pour leur libération. Mais comment se battre ? Où se battre ? Sur quoi se battre ? »
« L’immigration c’était la guerre, venir d’un pays étranger pour donner à ses enfants un destin français. Aujourd’hui les immigrés viennent en France pour continuer à vivre comme au pays. Ils gardent leur histoire, leurs héros, leurs moeurs, leurs prénoms, leurs femmes qu’ils font venir de là-bas, leurs lois qu’ils imposent de gré ou de force aux Français de souche qui doivent se soumettre ou se démettre c’est à dire vivre sous la domination des moeurs islamiques et du hallal ou fuir.»
« Ainsi se comportent-ils comme en terre conquise comme se sont comportés les pieds noirs en Algérie ou les Anglais en Inde. Ils se comportent en colonisateurs. Les caïds et leurs bandes s’allient à l’Imam pour faire régner l’ordre dans la rue et dans les consciences, selon la vieille alliance du sabre et du goupillon, en l’occurrence, la kalach et la djellaba. »
« Il y a une continuité entre les viols, vols, trafics jusqu’aux attentats de 2015 en passant 4 132 par les innombrables attaques au couteau dans les rues de France, ce sont les mêmes qui commettent, qui passent sans difficulté de l’un à l’autre pour punir les « kouffars » les infidèles. C’est le djihad partout et pour tous et par tous. »
« Dans la rue, les femmes voilées et les hommes en djellaba sont une propagande par le fait, une islamisation de la rue et les uniformes d’une armée d’occupation rappellent aux vaincus leur soumission. Au triptyque d’antan « Immigration, Intégration, Assimilation » s’est substitué « Invasion, colonisation, Occupation. » »
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