SOS Racisme se félicite de l’arrêt du Bastion Social et demande, une nouvelle fois, la dissolution de Génération Identitaire

Accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, le mouvement d’ultra-droite Bastion Social a été dissous ce mercredi 24 avril en Conseil des ministres, a annoncé le ministère de l’Intérieur par voie de presse.
SOS Racisme se félicite de cette annonce et rappelle que ce mouvement a été directement soutenu par des membres du Rassemblement National : à savoir Jean-François Jalkh (député au parlement européen) et Stéphane Ravier (sénateurs RN), notamment au travers de publications sur leurs réseaux sociaux.
En clamant publiquement leur soutien au mouvement, ces membres du parti d’extrême-droite dévoilent aux yeux de tous les liens étroits entretenus avec ce groupuscule haineux.
De plus, à la suite de la mise en sommeil du GUD en 2017 (dont étaient membres des sympathisants du Rassemblement National), les adhérents de ce mouvement ont créé le Bastion social et des antennes d’aides aux démunis réservées exclusivement aux personnes blanches.
SOS Racisme rappelle, une nouvelle fois, avoir demandé à maintes reprises la dissolution d’un autre mouvement d’extrême-droite, à savoir Génération Identitaire. Dans le cas de ce groupuscule, les liens avec le RN sont également évidents. Ainsi, l’association attend aussi une réponse forte du Gouvernement au sujet de GI. 
En effet, dans le reportage tourné par Al Jazeera en décembre dernier, on peut constater que des cadres du RN viennent échanger avec des membres de GN dans leurs fiefs (en l’occurrence à Lille) dont certains œuvrent au sein des deux entités.
Ainsi, SOS Racisme, en tant qu’association de lutte pour l’égalité, souhaite mettre en lumière les dangers d’un parti politique qui a des accointances avec des groupuscules ultra-violents et xénophobes.