Pap Ndiaye traité de « bamboula de service » sur Twitter : SOS Racisme se félicite de la condamnation d’un utilisateur du réseau social pour injure publique raciste

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Aujourd’hui, sur la base d’un signalement effectué par SOS Racisme le 30 mai dernier, la 17 ème
chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a condamné à 1000 euros d’amende un
utilisateur du réseau social Twitter pour injure publique à caractère racial.

Lors de la nomination de Pap Ndiaye à la tête du ministère de l’Education nationale en mai 2022, l’utilisateur poursuivi avait
publié un tweet dans lequel il qualifiait le nouveau ministre de « bamboula de service ».
Ces propos qui faisaient écho à l’époque coloniale étaient de toute évidence racistes, injurieux et
dégradants.

SOS Racisme, partie civile, déplore qu’encore aujourd’hui un ministre en exercice puisse, parce qu’il
est noir, faire l’objet de telles attaques racistes et considère donc bienvenue la condamnation
prononcée.

Rappelons que ce tweet, s’il se caractérisait par sa dimension outrancièrement raciste, s’inscrivait
dans une campagne de haine raciste orchestrée par les réseaux zemmouristes. Cette orchestration
avait été établie par nos soins dans une étude scientifique dont nous avions demandé la réalisation à
Lucien De Brot (https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/11/10/sos-racisme-decortique-les-
attaques-visant-pap-ndiaye-sur-twitter_6149377_4408996.html).

Pour Dominique SOPO, président de SOS Racisme, « ce tweet raciste avait été porté à la
connaissance de la justice par SOS Racisme car chacun doit répondre de sa participation aux vagues
racistes qui déferlent régulièrement sur Twitter. Cette condamnation doit sonner également comme
le signal que la justice ne laissera pas le racisme se déployer impunément sur les réseaux sociaux. Au-
delà de cette réponse judiciaire, la malveillance qui a frappé Pap Ndiaye lors de son entrée au
gouvernement montre tout le combat qui doit être mené pour que les individus ne soient plus jugés
sur la base de leur couleur de peau.

C’est un combat contre l’extrême-droite mais également à l’endroit de celles et ceux qui, tout à leurs angoisses coloniales et sous couvert de dénonciation du
« wokisme » du ministre de l’Education nationale, offrent des masques au racisme. »