SOS Racisme

Dans une interview accordée à l’édition de jeudi prochain du journal d’extrême droite Rivarol suite à son énième propos négationniste de la semaine dernière, le président d’ «honneur» du Front National dit une nouvelle fois ce que les militants et dirigeants de son parti pensent tout bas :

«Nous sommes gouvernés par des immigrés et des enfants d’immigrés à tous les niveaux»,

«je n’ai jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître»,

«Ils commencent à me gonfler tous avec la République ! Je comprends tout à fait qu’on mette en cause la démocratie, qu’on la combatte»

«Il faut impérativement nous entendre avec la Russie pour sauver l’Europe boréale et le monde blanc».

Par ces quelques extraits, Jean-Marie Le Pen décrit à la perfection ce qu’est le Front National : un parti dont la matrice reste fondamentalement la haine de l’Autre et de la démocratie.

Lorsque l’on est un militant raciste, antisémite, pétainiste, opposé à l’esprit de la démocratie et de la République, pro-poutinien et nostalgique de l’Algérie française, c’est donc bien vers le Front national qu’il faut se tourner, pour peu que l’on veuille faire une carrière d’élu. Si prompte à dénoncer le moindre propos ou acte de ses adversaires politiques, Marine Le Pen, fait preuve d’un bien étrange silence, à peine troublé par quelques paroles légèrement navrées lorsque le scandale médiatique créé par son père l’oblige à s’exprimer.

Mais à cela, rien d’étonnant. Car, derrière ses faux airs de respectabilité, Marine Le Pen laisse son père rassurer la base historique de son parti comme en témoignage le fait qu’il reste le président d’ «honneur» du Front national et qu’il sera une des futures têtes de liste Front National aux élections régionales.

Après la séquence de ces dernières semaines, une chose est désormais acquise : l’expression du négationnisme, du racisme et de la haine de la démocratie n’est pas une cause de déshonneur au Front national de Marine Le Pen.

Contact presse : Aline KREMER 0673069974