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C’est avec consternation que nous apprenons que le chef présumé d' »AFO », un groupe terroriste d’extrême-droite, a été remis en liberté ce jour du fait de la décision d’un JLD.
Alors que ce groupe projetait des attentats contre les musulmans, à l’aide d’armes et de projets d’empoisonnement de la nourriture halal, il s’est donc trouvé un rouage dans l’institution judiciaire pour remettre un tel individu en liberté sous un simple contrôle judiciaire, alors que le RAID avait estimé la menace suffisamment sérieuse pour opérer des arrestations simultanées des membres de ce groupe.
Fort heureusement, le Parquet a fait appel de cette décision ahurissante qui vient de remettre « dans la circulation » un individu obsessionnellement raciste qui, en plus de rêver de guerre ethnique et religieuse, cherchait activement à la déclencher.
Pour Dominique SOPO, président de SOS Racisme, « une telle décision montre à quoi les militants antiracistes sont quotidiennement confrontés: la légèreté – pour ne pas dire pire – avec laquelle des personnes intervenant dans la chaîne judiciaire traitent des questions de racisme et de haine. Le JLD en question estimerait-il que préparer des attentats contre des musulmans ne serait pas suffisamment grave pour que l’incarcération soit utilisée afin d’écarter un danger qui pèse sur notre société? Le message envoyé par cette décision risque d’être entendue pour ce que, peut-être, elle est: tuer des musulmans ne vous mènera pas en prison. »
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