SOS RACISME organise la 4ème Roma Pride dimanche 5 octobre à Paris à partir de 14h place de la République

Pour la 4ème année, SOS Racisme avec L’UFAT (Union française des associations tsiganes), le Mouvement Antiraciste Européen (EGAM), soutenues par de très nombreux intellectuels, artistes et dirigeants d’organisations organisent la Roma Pride, pour mettre en lumière les persécutions que subissent encore aujourd’hui les Roms en Europe.
Parmi ces soutiens, Bernard Kouchner, Tony Gatlif, Claude Lanzmann, Bernard Henry Lévy, Daniel Cohn Bendit, Edgar Morin, André Glucksman, Benjamin Stora, Yvan Le Bolloch’, Pénélope Bagieu, Gael Faye, Noël Mamère, Alexandre et Délia Romanès, Smain, Eric Fassin, Emmanuelle Cosse, Eric Piolle et de nombreux responsables politiques et d’organisations de la société civile.
La Roma Pride – Mobilisation pour le respect de la dignité des roms et des gens du voyage se tiendra cette année simultanément dans près de 15 pays européens (Bulgarie, Croatie, Hongrie, Grèce, Italie, Kosovo, Moldavie, Montenegro, République Tchèque, Roumanie,Turquie, Ukraine…).
A Paris sur la Place de la République de 14h à 18h avec SOS Racisme de nombreux artistes se produiront sur scène, et des habitants de bidonvilles Roms d’Ile-de-France s’exprimeront pour témoigner de leur quotidien et expliquer leurs revendications.
Ensemble, Roms, tsiganes, gitans, militants des droits de l’homme, personnalités engagées, artistes, étudiants et citoyens engagés, nous dirons « Non au racisme, oui à la dignité et à l’égalité ».

En France, nos revendications sont :
– La suppression intégrale de la loi de 1969.
– La poursuite par le parquet de tous les maires ou présidents de Conseils généraux qui refusent l’inscription des enfants Roms à l’école, ce qui est illégal.
– L’arrêt de la politique actuelle d’expulsions, qui est violente, inefficace, coûteuse et destructrice de perspectives d’avenir pour les nouvelles générations. En particulier, la moindre des choses serait que le gouvernement respecte les lois et circulaires de la République, en particulier celle du 28 août 2012.
– La condamnation ferme de la part des plus hautes autorités politiques des discours racistes. L’engagement systématique de poursuites par l’Etat est un symbole essentiel.
– La contrainte par l’Etat des communes qui ne respectent toujours pas, depuis quatorze ans, la loi Louis Besson, afin qu’elles construisent enfin les aires d’accueil et de grands passages prévus par la loi.

Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme : « si les discours de stigmatisation ont fort heureusement cessé à l’endroit des populations Roms, les démantélements de leurs installations continuent à un rythme effréné et sans réponse satisfaisante en termes d’insertion.
Il est temps que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités dans la gestion de ce dossier dont on oublie trop souvent qu’il concerne des êtres humains, avec tous les droits qui leur sont associés. »

Contact presse : Aline Lebail-Kremer 06 73 06 99 74