Le décès de Gisèle Halimi à l’âge de 93 ans est celui d’une grande figure indissociable des combats féministes des dernières décennies, qu’il s’agisse des combats en faveur du droit à l’avortement, du contrôle – plus généralement – du corps des femmes par elles-mêmes, de l’émancipation ou de l’égalité dans tous les domaines de la vie, qu’elle soit professionnelle, politique ou intime.
Mais, au-delà, cette avocate, femme politique (elle fut députée) et militante associative, s’engagea également, elle qui naquit à la Goulette à Tunis, en faveur des luttes pour l’indépendance des pays du Maghreb.
Selon Dominique Sopo, président de SOS Racisme, « cette vie d’engagement au service de l’égalité fut une vie admirable qui doit continuer à inspirer toutes celles et tous ceux attachés à cet idéal sans cesse à conquérir ».
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