Attentats djihadistes à Paris et au Stade de France : face à la haine, l’unité

Chapeau CPA la suite des attentats djihadistes qui viennent d’ensanglanter lourdement Paris et Saint-Denis, nos pensées vont tout d’abord aux victimes décédées et blessées, ainsi qu’à leurs proches.

Les auteurs de ce carnage, à l’instar de ceux qui frappèrent la capitale en janvier dernier, sont animés d’une idéologie de mort confite de racisme et d’antisémitisme. Face à ces attentats, rien ne saurait justifier la moindre complaisance par rapport aux actes commis.

Il ne serait pas plus acceptable de voir se développer, comme en janvier et de la part de personnalités ou d’associations s’étant spécialisées dans l’entretien nauséeux du trouble complotiste et dans le renversement des positions de bourreaux et de victimes, les insinuations les plus douteuses sur la nature des évènements qui viennent de se dérouler sous nos yeux. Avoir une parole publique implique l’acceptation de la pleine responsabilité des propos tenus.

Face à ces attaques d’une ampleur et d’une sauvagerie inédites dans notre histoire récente, les seules réponses qui vaillent sont la condamnation claire et nette ainsi que le rappel de nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Si le but des terroristes est d’instiller la peur et de nous amener à réduire par nous-mêmes nos libertés, nul ne doit être dupe de l’objectif fondamental des terroristes et de leurs commanditaires. Ce but, c’est celui d’enclencher le cycle infernal de la haine au sein de notre société.

A cet égard, SOS Racisme tient à manifester son dégoût face aux responsables politiques qui, alors que les corps des victimes n’étaient pas encore froids, se sont ingéniés à délivrer des messages de haine envers les personnes de confession musulmane. Il faut toujours se méfier de celles et de ceux qui pensent pouvoir prospérer sur les malheurs du pays. A ceux-là, nous rappellerons que les balles des tueurs ne font pas de distinction entre les religions, les couleurs de peau et les nationalités.

A l’heure où la dynamique est dans notre pays à la restriction continue de l’espace du vivre ensemble, refusons tous les comportements qui approfondissent ce funeste chemin qui nous désigne aux terroristes comme le maillon faible à faire imploser et au bout duquel notre pays se résumerait à deux camps qui s’affrontent et dont la radicalisation de l’un justifierait la radicalisation de l’autre.

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