Affaire Frontex : SOS Racisme demande des sanctions fortes si les faits sont avérés
L’enquête, s’appuyant sur des documents internes, démontre que Frontex laisse des gardes-frontières « en Bulgarie, en Hongrie et en Grèce » traquer les demandeurs d’asile avec des chiens, recourir à des sprays au poivre ou encore les refouler brutalement. La Commission européenne va donc « suivre » le travail de Frontex, comme relate Europe 1.
Si ces faits étaient avérés, SOS Racisme demandera à ce que des sanctions soient prises à la hauteur des violences commises. Sous prétexte de « défendre des frontières », doit-on porter atteinte, des fois physiquement à des individus qui ont tout perdu et qui risquent leur vie, ainsi que celle de leurs familles, pour trouver refuge dans des pays en paix ? L’Europe si prompte à se présenter comme continent des droits humains devrait faire bien plus pour les protéger plutôt que de les mettre en insécurité, via des « deals » honteux avec l Libye ou la Turquie ou via une coupable faiblesse vis-à-vis d’exactions menées par des membres des gardes-frontières des pays membres.
SOS Racisme suivra de très près cette affaire et continuera de défendre, dans la rue et auprès des institutions, les droits de chaque individu, peu importe sa couleur de peau, son origine et ses croyances ou pas.