Acte de violence raciste à Beaune : quand une journée d’été tourne au drame !
Dans la nuit de dimanche à lundi, dans le quartier Saint-Jacques de la ville de Beaune, sept jeunes, âgés de 16 à 20 ans, ont été blessés par des coups de feu, dont un grièvement.
Ayant indiqué ne pas connaître leurs agresseurs, les jeunes concernés ont néanmoins assuré le caractère raciste des propos tenus par les assaillants : « … Comme quoi on était des bougnoules et qu’on n’avait rien à faire dans ce pays et qu’ils allaient revenir calibrés ».
SOS Racisme s’étonne que la piste privilégiée par les enquêteurs soit celle d’un potentiel règlement de compte. En effet, face à la gravité des faits et compte tenu des témoignages récoltés, la piste de l’acte raciste doit être bien évidemment traitée et non écartée a priori.
La jeunesse métissée des quartiers populaires, constamment assimilée à la délinquance, mérite d’être entendue lorsqu’elle évoque le racisme qu’elle subit, surtout lorsque l’on est confrontés à des passages à l’acte violents.
Pour Dominique SOPO, président de SOS Racisme, « les actes de racisme ne sont jamais des faits divers mais l’indication du délitement du lien social. La justice doit tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de cette tentative d’assassinat et faire toute la lumière sur cette affaire. Nous nous étonnons au demeurant du faible nombre de réactions autour de cette affaire, comme si les responsables politiques, à de rares exceptions, et les médias, ne trouvaient pas ces faits suffisamment graves. »
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