Depuis ce matin, Poutine et son régime ont déclenché une guerre préparée de longue date. Les opérations militaires contre l’Ukraine font à nouveau retentir les bruits et les maux de la guerre en Europe.
Ces opérations militaires ne sont évidemment pas une surprise, tant les mouvements de troupes russes ainsi que les déclarations de plus en plus inquiétantes et agressives de Poutine rendaient chaque jour cette sombre perspective de plus en plus évidente.
Bien évidemment, Poutine et son régime ont légitimé leur agressivité derrière une crainte pour leur sécurité. Qu’un pays se soucie de sa sécurité est chose bien normale, à condition qu’il ne s’agisse pas d’un prétexte. Car, loin des analyses pro-Poutine qui se développent à l’extrême-droite de notre échiquier politique, ne soyons pas dupes de ce qu’est la réalité : c’est bien Poutine et son régime qui menacent la sécurité de leurs voisins depuis plusieurs années et qui les terrorisent, les déstabilisant au besoin pour maintenir des hiérarques pro-russes au pouvoir et en s’en accaparant des territoires. Cette logique d’accaparement est celle que subirent la Géorgie avant-hier, l’Ukraine hier et à nouveau l’Ukraine aujourd’hui.
Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, « la logique impérialiste portée par Poutine ne saurait laisser les antiracistes indifférents lorsque l’on sait ce que cette logique a porté d’asservissement et de violences à l’endroit des peuples naguère colonisés. C’est pourquoi nous nous devons de nous tenir aux côtés de celles et ceux qui sont les victimes de cette logique infernale dont on connaît la capacité de présenter l’agression comme une défense, les opérations de guerre comme des opérations de maintien de la paix ou l’asservissement comme une libération. »
C’est pourquoi nous appelons les citoyennes et les citoyens à se rassembler sur la place de la République à Paris ce jeudi à partir de 18h.
Nous y dirons notre solidarité à l’endroit des Ukrainiens frappés par une guerre qui a déjà tué, notre amour de la liberté, notre volonté de voir la paix revenir sans délai à l’est du continent et notre condamnation de l’agression menée par Poutine à l’endroit d’un pays – l’Ukraine – que le dirigeant russe n’aura cessé de déstabiliser depuis de trop nombreuses années.