SOS Racisme

Mercredi 14 mars 2018, SORAL comparaissait de nouveau devant la 17ème chambre correctionnelle du TGI de Paris. Il était poursuivi pour avoir publié sur le site de son association, Egalité et Réconciliation, deux caricatures antisémites incitant à la discrimination et la haine raciale.

L’une, diffusée durant la campagne présidentielles de 2017 et titrée « Présidentielles qui mène le jeu… », représente Bernard-Henri Lévy, Julien Dray et Jacques Attali surplombant un échiquier sur lequel sont disposés des pions à l’effigie de candidats à l’élection, avec en fond une étoile de David. L’autre dessin représente un certain nombre de personnalités juives, sortir de latrines sous forme de cancrelats, notamment Jacques Attali désigné comme « cancrelat en chef ».

Ces illustrations, comme l’a rappelé Joël Kotek, politologue et historien spécialiste des génocides, ne sont pas sans rappeler les caricatures antisémites prégénocidaires publiées dans les années 30.

Au titre de sa défense, SORAL a fait citer au cours de l’audience divers témoins, dont Hervé RYSSEN, antisémite obsessionnel déjà condamné à de multiples reprises pour avoir tenu des propos diffamatoires et injurieux envers la communauté juive.

A l’issue de débats de plusieurs heures, le parquet, rappelant les dangers et l’impact sur les internautes de ce type de publication, a requis à l’encontre d’Alain SORAL 6 mois d’emprisonnement ferme pour chacune des caricatures.