SOS Racisme dénonce la déprogrammation du film « Chez Nous » par le maire FN de Luc-en-Provence
Le film « Chez Nous » de Lucas Belvaux, dénonçant la montée de l’extrême-droite dans le Nord, a été déprogrammé à la dernière minute par le maire FN de Luc-en-Provence. Selon le maire Pascal Verrelle : « Je ne vais quand même pas donner le bâton pour me faire battre ».
Ce n’est pas du bâton dont l’élu FN a peur, mais de ces vérités qui collent à la peau du FN : idées haineuses, exclusion, l’entretien d’un climat de peur à l’égard des autres. Le film, en déconstruisant le fameux slogan « Chez nous » porté par la présidente de Front national, a déjà recueilli de nombreuses réactions avant même sa sortie en salle dans les rangs du Front national.
La liberté d’information selon le FN ? Il semble que le parti de haine s’attaque maintenant au cinéma et au libre choix de programmation des films. Cette décision de la part d’un élu de la République démontre le vrai visage du FN, le parti qui ne se prive pas du plaisir de censurer et manipuler les informations. SOS Racisme dénonce un tel acte autoritariste qui n’a strictement rien à voir avec l’esprit républicain de nos citoyens et exprime son soutien à l’équipe du film.
Le Front National, malgré ses vaines tentatives d’afficher un visage respectable, reste un parti matricé par la haine et le racisme. Une telle censure cinématographique n’est qu’une énième démonstration et nous rappelle des années sombres de notre histoire.
Pour Dominique Sopo, le président de SOS Racisme : » Le Front national brûle d’une passion antidémocratique dont on voit à quel point elle consumerait notre pays si ce parti disposait de la puissance de l’Etat. Par ces graves actes de censure, le Front national montre que, derrière de grossiers ripolinages, n’a décidément pas changé: de la démocratie, il ne peut qu’adopter les mécanismes – et jamais les valeurs! – pour mieux la corrompre. »
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