« Camp d’été décolonial » : un rassemblement ouvertement raciste
En ce moment, se déroule un « camp d’été décolonial » interdit aux blancs et aux métis. Derrière l’intitulé à la pompeuse radicalité, un rassemblement ouvertement raciste organisé par des individus qui ont choisi de transformer leurs névroses identitaires en haines politiques.Bien évidemment, ce rassemblement n’a aucun rapport avec une logique antiraciste. Etre antiraciste, c’est dépasser le racisme et non le faire sien. Etre antiraciste, c’est construire l’espace du vivre ensemble à l’image de la belle formule sud-africaine de nation arc-en-ciel et non construire des groupes racistes. Etre antiraciste, c’est œuvrer à l’émancipation et non enchaîner les gens à des couleurs ou des origines.
On aura sans doute droit durant ce « camp d’été » à une habituelle phraséologie révolutionnaire de quelques militants égarés telles des épaves en perdition. Pourtant, derrière ces mots ronflants, la logique sera une logique profondément d’extrême-droite, comme l’incarna à un époque la guignolesque Tribu Ka. Bien évidemment, aucune victoire à attendre en termes de dignité et d’égalité. Juste des névroses qui ne trouveront aucun dépassement et qui finiront par consumer ceux-là même – les organisateurs – qui ont cru, inconsciemment?, pouvoir y échapper en la cultivant chez les autres.
Dominique Sopo, président de l’association : « Face aux haines qui montent, SOS Racisme est, elle, une association ouverte aux noirs, arabes, blancs, juifs, asiatiques, chrétiens, athées, musulmans, agnostiques, athées, hétéros, lgbt, petits, grands, gros, maigres, ambidextres, droitiers, gauchers, hommes, femmes, transgenres,… Pas besoin de pedigree racial pour militer avec SOS Racisme. Une seule obligation: aimer la vie et l’égalité. »
Contact presse : 06. 78. 04. 74. 90