Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, condamné par la justice à 5 000 et 30 000 euros d’amende
Seulement quelques jours après le scandale du Panama, le TGI de Nice condamne ce mercredi l’ancien président du Front National Jean-Marie Le Pen à 5.000 euros d’amende. Parmi les accusations : incitation publique à la haine, à la discrimination ou à la violence raciale pour les propos qu’il a tenus à l’encontre des Roms à Nice le 4 juillet 2013.
Le jour même, la 17ème chambre du TGI de Paris a condamné le fondateur du Front national à 30.000 euros d’amende pour avoir de nouveau qualifié les chambres à gaz de « détail » de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale et l’a déclaré coupable de contestation de crime contre l’humanité. Condamné deux fois en un seul jour, Jean-Marie Le Pen est déjà connu pour ses multiples condamnations pour des propos racistes, antisémites et négationnistes symptomatiques de l’idéologie politique avec laquelle il a matricé son parti.
SOS Racisme, partie civile à l’audience au TGI de Nice où l’association était représentée par maître Suid, se félicite de ces décisions qui montrent l’importance de l’engagement de la société civile dans la lutte contre la banalisation de la parole de haine.
Pour le président de SOS Racisme, Dominique Sopo :
« La haine de l’Autre est la matrice du Front national et le reste, malgré les correctifs cosmétiques. Ne l’oublions pas à un moment où le Front national est trop souvent complaisamment présenté sous le jour inoffensif de sa prétendue dédiabolisation ».
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